The JIm'sQUI ban revival
L'abus de JIm's Qui
n'est pas du tout déconseillé
pour la santé
Java Slow
Pop 'n roll
Classic Jazz Blues french Rock Bossa
Maison Blanche
Nous avons tous besoin d'un " nid" et ce malgré
Le miracle des nuits dites "à la belle étoile"
Qu'elles restent, concédons-le, une possibilité ...
Comme nous nous construisons tout âge à son étale,
Comme nous aménageons nos tanières, un camion,
La péniche, une yourte, la tente tropicale,
Le logis est la rime intime de la chanson
Qui guide le voyage et nous garde au giron
Et si chacun a su, ici, placer son esse
Assertive à franchir "Le Col du Parpaillon",
C'est, autant que possible, en de bonnes conditions;
Ailleurs qu'aux cœurs des villes,
sur le bec; carton-fesse …
Parfois elle est un chêne; il faut lever les yeux
Parfois elle est un lit et il n'y a pas la place
D'y mettre une autre-chose
Connaissez-vous ces chambres de bonnes, à Paris,
Les cases des faubourgs, aux grandes capitales,
De Nouakchott à Bombay, au Pérou, au Népal ?
Parfois c'est seulement un vaste et large espace
Où, qu’importe pierrot, pourvu qu'on ait l’audace
D'y mettre l'atelier et son laboratoire
Et de s'y cultiver à cultiver autour,
À cultiver la terre, à cultiver l'amour;
Ça rassure!
On y fait sa musique, on y broie sa peinture
Parce qu'on en a besoin, car c'est "notre marotte"
Comme d'autres ont la leur, repaire d’ermite, roulotte,
Bohème avec son foin, borie dans un verger,
Tente de drap de lin pour l'indien blanc qui naît
Plus loin, à la gargote, à quelque pas, ici ...
La bâtisse, elle aussi, a son âme qui est nôtre.
Elle peut-être agile, à voile et en acier,
On doit l'entretenir, elle peut flotter sur l'eau
Elle peut être ce nid, à proprement parler,
Un que l'on se construit, pièce à pièce, peau sur plaie,
Seulement une à une chaque sainte journée …
... Mais vous suivez la lune, je le sens, et pourtant
Ça n'est pas la fortune ... Il s'appelait Vincent
Ou Christian, peu m'importe ...
Là, c'était « Cheveux Rouge »
Que le diable m'emporte, il n'était pas indien
Mais il aurait pu vivre n'importe où sur la terre,
Comme au centre de rien
Il prenait un soin fou à bien choisir la pierre
Élue de sa journée constituant son nid,
Oui un nid, un vrai nid, un nid cage
Comme font les oiseaux ...
On l'eût pu dire fou mais plutôt je suppose
De le suivre à la trace dans ce lit de forêt
Il était à sa place et chacun s'en doutait ...
Dans la jungle où il pose, tous les êtres sont gais,
Chacun à son impose y a prospérité,
Et c'est un paradis ...
Celui-là a choisi une loi sans contrainte,
Seulement vivre libre et espérer durer
À bien y réfléchir, c'est un fameux marché
Il y voit tout pousser. C'est cela son transpire.
Qu'est-ce que vous en pensez?
À chacun son cheveux, rouge-amarante ou blond,
Pour la décoration, la technique, le paraître,
L'isolation thermique, les fours, les traditions,
La mer, les éoliennes et autres paramètres,
Les photovoltaïques pour trafics et bergers
Puis aussi pour les autres, pour les maisons anciennes
Pourvu qu'on ait la nôtre, pourvu qu'on y revienne
À s'accorder enfin d'habiter sur la France,
Comme sur la terre entière, sans nuire de nos errances
À battre le pavé ...
Pertuis, 5 August, 2015
Paroles et musique:
J-P Camille Couderc